MÈRES VIOLEUSES ? Hier on parlait de mariage précoce, et nous étions tous choqués
MÈRES VIOLEUSES ?
Hier on parlait de mariage précoce, et nous étions tous choqués…
Ironie du sort, au sein de la population des choqués, figurent des femmes qui envoient leur jeunes filles en « mariage forcé » tantôt pour nourrir la famille, tantôt pour redorer leur palmarès. Elles sont ce que j’appellerais dans ce texte, des « mères violeuses ». Le terme est choquant n’est-ce pas ? Mon but aujourd’hui n’est pas de vous oindre le manyanga!
Ici le terme « mariage forcé » n’est pas celui dont on a parlé sur Équinoxe Tv (bien que dans le même sillage), mais il s’agit d’une autre forme de mariage forcé. La forme la plus répandue dont on ne parle presque jamais.
Il existe deux catégories de « mères violeuses « :
🖍 Celles qui mettent leurs filles sur le marché par nécessité, par survie, par que faire… le but étant de faire gonfler la fortune à la cadence de ses reins.
C’est vrai que même avec une mauvaise intention, il y’a une part de bonne intention. C’est vrai que l’instinct de survie peut nous conduire à faire des choix de l’ombre,
C’est vrai que la souffrance et la misère nous offrent une plus grande marge de choix de petites vertus, mais on a toujours le choix. Et le bon choix n’est pas toujours celui qui nous conduit vite au sommet. Le bon choix est celui qui nous met sur la voie de l’honneur.
🖍 Celles qui font un transfert sur leurs filles, recherchant en elles le succès qu’elles n’ont pas eu dans leur jeunesse. Elles les encouragent donc dès le bas âge à être dans des « mariages forcés » d’une nuit, d’une saison… Bref, cumuler assez de palmarès auprès des fortunés. Comme si le nombre de verges friquées (enfilées) figurent dans le CV, ou dans le programme des obsèques.
À noter que chaque type ne correspond pas forcément à un rang social spécifique.
Leur point commun est leur victime qui au fil du temps, font du choix de leur mère leur seconde nature.
À l’aurore, c’est pour plaire à mama qu’on le fait,
À midi, on débloque un certain penchant pour la vie facile et on y trouve son compte.
Au crépuscule, on se rend compte que ce n’est jamais ce qu’on a voulu au fond, on fait des flashbacks et se rappelle que mama est le principal moteur de notre dépravation…mais on va faire comment ? Mouiller c’est mouiller.
Leurs victimes laissent germer de profondes blessures dans leur âme, des blessures dont elles ne pourront s’en détacher sans que cela ne leur pèsent ou fassent souffrir.
LA BASE C’EST DONC L’ÉDUCATION
Certes on accouche un enfant mais on n’accouche pas son cœur, mais on ne le dira jamais assez: les conseils d’une mère ne nous quittent jamais. Certaines de ces victimes ont été façonnées par la mauvaise compagnie, dès le jour où leur mère a décidé de confier l’éducation de leur fille à la rue. Quand une mère ne baisse pas la garde sur son enfant, ses marques ne passent pas inaperçues.
Quand je parle de mère, je ne parle pas de génitrice, mais de celle qui entretient la vie. Beaucoup de femmes n’ont pas grandi aux côtés de leur génitrice mais, ne sont/se font pas pour autant des victimes de « mariages forcés ». L’inverse est tout aussi vrai.
Binkù la Nerveuse ( à ces parents qui pensent devoir disposer de la vie de leurs enfants comme ils veulent, et sans tenir compte de leur avis, Khalil Gibran dans « LE PROPHÈTE » vous rappelle ceci: << Vos enfants viennent par vous, mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent>>)
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